Quelques articles sur les neurosciences

 

«Globalement, toutes les études sur l’apprentissage de la musique, de quelque nature qu’elles soient, tendant à prouver que la formation musicale développe les tâches fondamentales de traitement du langage verbal, les compétences spatiales, la détection des signaux émotionnels, l’empathie et les compétences sociales des tout-petits.»

John Medina, biologiste moléculaire

 

 

«Si on arrose un enfant en bas âge d’informations musicales structurées qui se répètent, si possible pendant plusieurs trimestres, cela se transformera en véritable compétences musicales»

Anna Homère, musicothérapeute

 

Caractéristiques rythmiques

 

«Pour acquérir la capacité de parler, ils doivent pouvoir reconnaître les tons et les rythmes et aussi les anticiper», explique cette scientifique. Et de noter que cette capacité de perception sonore «est une aptitude cognitive importante», et que «le fait de l'améliorer tôt dans la vie paraît avoir des effets durables sur l'apprentissage»

 

Le langage, comme la musique, a des caractéristiques rythmiques très fortes, soulignent ces chercheurs. Ainsi, le rythme des syllabes aide à distinguer les sons et à comprendre ce que dit une personne. Et c'est la capacité à identifier les différences dans les sons qui aide les bébés à apprendre à parler, expliquent-ils.

 

Pour tester les effets d'un apprentissage musical, les 20 bébés ont participé pendant un moi à douze sessions de quinze minutes dans le laboratoire avec leurs parents qui guidaient leurs activités. Il s'agissait de battre la mesure sur des chansons pour enfants à trois temps, comme une valse, sous la direction d'un chercheur.

Etude sur les nourrissons et la musique à l’université de Washington (U.S.A.)

par Tian Christina Zhao et Patricia K Kuhl

 

«La musique aide les bébés à apprendre à parler, selon une étude publiée aux Etats-Unis. Celle-ci s’est penchée sur les comportements de nourrissons participant à des jeux de rythmes musicaux»

 

Les chercheurs ont comparé 20 enfants de neuf mois apprenant à reproduire des rythmes de musique en tapant sur un petit tambour dans un laboratoire à 19 autres nourrissons du même âge jouant avec d'autres jouets, comme des voitures ou des cubes.

 

«Notre étude est la première menée avec de très jeunes enfants qui suggère que le fait d'être exposé à des rythmes musicaux tôt peut aussi améliorer la capacité à détecter les rythmes dans le langage et aussi à les anticiper.» Explique Chistina Zhao, chercheuse à l'institut de l'apprentissage et des sciences du cerveau (I-LABS) à l'université de Washington (nord-ouest).

 

Elle est la principale auteur de ces travaux parus dans les comptes-rendus de l'Académie des sciences (PNAS). «Cela signifie qu'une stimulation musicale précoce peut avoir des effets plus étendus sur les capacités cognitives», ajoute-t-elle.

Réactions plus fortes

 

Une semaine après la fin de l’expérience, tous les bébés ont été soumis à un scanner. L’opération a permis de déterminer les endroits précis de leur cerveau ou se produisait une activité alors qu’ils écoutaient une série de sons musicaux et des mots selon des rythmes occasionnellement altérés.

 

Les enfants venant du groupe des jeux musicaux ont tous eu des réactions cérébrales plus fortes. Ce qui montre qu’ils pouvaient mieux détecter ces altérations rythmiques que les nourrissons du groupe témoin.

 

Les chercheur ont concentré leurs observations sur deux régions cérébrales, le cortex auditif et préfrontal, clé pour l’attention et la concentration.

 

Cliquer pour lire l'article complet (anglais) 

Quelques articles sur les neurosciences

 

«Globalement, toutes les études sur l’apprentissage de la musique, de quelque nature qu’elles soient, tendant à prouver que la formation musicale développe les tâches fondamentales de traitement du langage verbal, les compétences spatiales, la détection des signaux émotionnels, l’empathie et les compétences sociales des tout-petits.»

John Medina, biologiste moléculaire

 

 

«Si on arrose un enfant en bas âge d’informations musicales structurées qui se répètent, si possible pendant plusieurs trimestres, cela se transformera en véritable compétences musicales»

Anna Homère, musicothérapeute

 

 

Etude sur les nourrissons et la musique à l’université de Washington (U.S.A.) par Tian Christina Zhao et Patricia K Kuhl

 

«La musique aide les bébés à apprendre à parler, selon une étude publiée aux Etats-Unis. Celle-ci s’est penchée sur les comportements de nourrissons participant à des jeux de rythmes musicaux»

 

 

Les chercheurs ont comparé 20 enfants de neuf mois apprenant à reproduire des rythmes de musique en tapant sur un petit tambour dans un laboratoire à 19 autres nourrissons du même âge jouant avec d'autres jouets, comme des voitures ou des cubes.

 

 

«Notre étude est la première menée avec de très jeunes enfants qui suggère que le fait d'être exposé à des rythmes musicaux tôt peut aussi améliorer la capacité à détecter les rythmes dans le langage et aussi à les anticiper.» Explique Chistina Zhao, chercheuse à l'institut de l'apprentissage et des sciences du cerveau (I-LABS) à l'université de Washington (nord-ouest).

 

 

Elle est la principale auteur de ces travaux parus dans les comptes-rendus de l'Académie des sciences (PNAS). «Cela signifie qu'une stimulation musicale précoce peut avoir des effets plus étendus sur les capacités cognitives», ajoute-t-elle.

 

 

 

Caractéristiques rythmiques

 

«Pour acquérir la capacité de parler, ils doivent pouvoir reconnaître les tons et les rythmes et aussi les anticiper», explique cette scientifique. Et de noter que cette capacité de perception sonore «est une aptitude cognitive importante», et que «le fait de l'améliorer tôt dans la vie paraît avoir des effets durables sur l'apprentissage»

 

 

Le langage, comme la musique, a des caractéristiques rythmiques très fortes, soulignent ces chercheurs. Ainsi, le rythme des syllabes aide à distinguer les sons et à comprendre ce que dit une personne. Et c'est la capacité à identifier les différences dans les sons qui aide les bébés à apprendre à parler, expliquent-ils.

 

 

Pour tester les effets d'un apprentissage musical, les 20 bébés ont participé pendant un moi à douze sessions de quinze minutes dans le laboratoire avec leurs parents qui guidaient leurs activités. Il s'agissait de battre la mesure sur des chansons pour enfants à trois temps, comme une valse, sous la direction d'un chercheur.

 

 

 

Réactions plus fortes

 

Une semaine après la fin de l’expérience, tous les bébés ont été soumis à un scanner. L’opération a permis de déterminer les endroits précis de leur cerveau ou se produisait une activité alors qu’ils écoutaient une série de sons musicaux et des mots selon des rythmes occasionnellement altérés.

 

Les enfants venant du groupe des jeux musicaux ont tous eu des réactions cérébrales plus fortes. Ce qui montre qu’ils pouvaient mieux détecter ces altérations rythmiques que les nourrissons du groupe témoin.

 

Les chercheur ont concentré leurs observations sur deux régions cérébrales, le cortex auditif et préfrontal, clé pour l’attention et la concentration.

 

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